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Connaissez-vous l'outil incontournable du traducteur professionnel travaillant au service des entreprises ?


La Traduction assisté par Ordinateur

En traduction, le logiciel de TAO est un outil incontournable et complémentaire de la femme ou de l'homme qui traduit.


Et au-delà du modèle statistique traditionnel dit "à mémoire de traduction", la TAO s'appuie aujourd'hui sur des technologies de pointe et l'intelligence artificielle. La nouvelle génération de traductions adaptatives ou neuronales, souvent testées d'abord par Google ou Amazon, sont aujourd'hui disponibles dans la plupart des logiciels disponibles dans le commerce, pour des tarifs très abordables (voir mon dernier paragraphe).

Un logiciel de TAO permet de traduire plus de contenu, plus rapidement en assurant une meilleure qualité, notamment en termes de cohérence. Dans tous les cas, il reste beaucoup de travail au traducteur humain car en moyenne seulement 10% d'un texte est traduit automatiquement correctement : les répétitions de titres notamment.

Les 3 performances principales de la TAO :

1) Intégration des règles typographiques de chaque langue. Une fois celles-ci programmées, l'outil adapte automatiquement certaines touches (comme le guillemet français vs l'anglais) ou propose des corrections.

2) La mémoire des traductions passées pour une meilleure qualité

Imaginons un traducteur travaillant régulièrement pour un client nommé ARTHUROL. À chaque nouveau projet pour Arthurol, le traducteur va utiliser la mémoire de traduction (MT) de ce client.


C'est un fichier qui mémorise les couples de phrases bilingues de tous les documents passés. Dès qu'il repère à nouveau ces phrases ou un bout de ces phrases, il va proposer la traduction historique que le traducteur a écrit la 1ère fois. Le logiciel indique si une phrase "matche" à 100% ou à 95% ou à seulement 70% : charge au traducteur de refuser, de compléter ou d'accepter la proposition qui lui est faite.


Objectif : la cohérence des traductions dans le temps et le gain de productivité.


En détail, voici un pas à pas avec l'image ci-dessous :


Tout nouveau texte soumis par le client est découpé automatiquement en phrases / demi-phrases par le logiciel de TAO : cf la colonne de gauche sur l'image ci-dessous. Le traducteur, lui, tape sa traduction dans la colonne de droite.

Lorsqu'une phrase a déjà été traduite par la passé, sa traduction issue de la mémoire sera automatiquement proposée au traducteur.

Si la correspondance est totale et toujours valable : plus rien à faire qu'à la valider !

Si la correspondance est partielle (pas la même phrase à 100%), le logiciel propose une traduction que le traducteur peut facilement corriger en mettant à jour un nombre ou en modifiant un mot ou deux avant de passer au segment suivant.

Une partie du processus de traduction est donc automatisé. Éliminées les tâches manuelles répétitives, par exemple : un titre qui se répète sur 45 diapositives, un descriptif produit ou une mission d'entreprise qui revient régulièrement...

Imaginons également que le client renvoie une version 2 de son document avec quelques ajouts et modifications : grâce à la mémoire, le traducteur n'a pas tout à retraduire. Les variations apparaîtront facilement à l'écran.


3) Dernier avantage : lecture et respect de presque tous les formats de fichier : power point, excel, HTML, PDF...

Cf image ci-dessous : traduction d'une plaquette InDesign (27 000 mots).

Votre traducteur n'a pas besoin de disposer de tous les logiciels pour traduire et conserver le format d'un document.

L'outil de TAO intègre de nombreux formats de fichier (XML, InDesign notamment) ainsi tout le travail de PAO est conservé.

C'est une fonctionnalité très utile pour les fichiers web ou pour les présentations Power Point !


Et dans le futur ?

Les derniers logiciels comme LILT (une startup créée en 2015 par des anciens de Google Translate) ou la version 2017 de l'outil très utilisé TRADOS intègrent une mémoire de traduction adaptative c'est-à-dire une solution qui tient compte de l'avancée du traducteur dans le nouveau document en temps réel. La machine apprend au fil de l'eau en observant comment le traducteur travaille. Elle fait des suggestions de grande qualité qui sont inspirées du travail en temps réel du traducteur (et pas uniquement de la mémoire de traduction parfois trop datée et très figée).

Pour avoir testé LILT lorsque l'outil était gratuit et à l'essai, c'est vraiment bluffant. Cela permet de dépasser facilement les 500 mots par heure au lieu de 250 en mode manuel ! Cela fait 50% de productivité en plus.

Enfin, LILT a annoncé en novembre 2017 le lancement d'un fonctionnalité adaptative neuronale qui imiterait le cerveau humain. La machine observe le fonctionnement du traducteur, ses préférences et lui fournit des suggestions adaptées tenant compte aussi du contexte de la phrase entière (et non plus d'une unité de texte plus réduit).

On parle de neural feedback loop, un cercle virtueux entre la machine et l'humain.

À lire :

La traduction neuronale : https://coursefinders.com/fr/blog/5066/quest-ce-que-la-traduction-neuronale

https://lilt.com/#!#support

N'hésitez pas à commenter ce post s'il vous a plu ou ajouter votre commentaire.

Merci d'avance !

Nathalie

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